Le temps de la restauration du théâtre Molière de Sète, les représentations ont pris place dans le chai Skalli.

D’un point de vue acoustique, les proportions de cet espace n’étaient pas du tout adaptées.

La durée de réverbération initiale, d’environ 5 secondes, n’était pas appropriée pour une bonne intelligibilité de la parole. Cela s’explique entre autres par le caractère brut du lieu et par la présence d’énormes cuves installées latéralement, qui jouaient le rôle de “résonateurs”.

La nef du chai a été divisée en trois parties : la première contenant l’accueil et le bar, la deuxième la salle et la scène, et la troisième l’arrière-scène et les loges. Nous avons installé des réflecteurs au-dessus de la scène et de la salle afin d’obtenir des surfaces réfléchissantes ramenant le son de salle vers le public et du public à la scène. Pour la réduction du temps de réverbération, nous avons procédé à un habillage partiel de la sous-face de la toiture par un matériau fortement absorbant et fermé les ouvertures donnant sur les cuves en bois afin d’éviter un couplage entre le chai et les cuves.

Le projet a fait l’objet d’un article de presse dans l’Actualité de la Scénographie (juin 2012)